Fin septembre, les médias se sont emparés d’un fait divers, d’une œuvre d’art contemporaine du bientôt célèbre rappeur Nick Conrad, à savoir la chanson sobrement intitulée « Pendez les blancs ». Cette chanson a permis aux journalistes de mettre les pieds dans le plat, à savoir existe-t’il un racisme anti-blanc ? Fini les chansons passéistes se moquant des clichés racistes des blancs dénoncés par le rappeur Kamini dans sa chanson « J’suis blanc » dans les années 2000 ; nous sommes en 2018 et nous avons progressé.
Ce nouveau rappeur va devoir bientôt s’expliquer au tribunal et j’espère qu’il ne sera pas poursuivi pour son clip, car après tout, il ne s’agit que d’une chanson. Bien entendu, il pourrait y avoir des abrutis pour prendre au mot le rappeur et vouloir tuer des blancs, mais malheureusement, on ne peut pas empêcher aux cons d’exister. Après avoir tranquillement observé et écouté les divers débats sur ce fait divers, et avoir écouté la défense de M Conrad, qui expliquait qu’il voulait faire référence à ce qu’avait subi les noirs par les blancs par le passé en inversant des rôles et en allant jusqu’à dire qu’il s’agissait d’un message d’amour ; je me suis dit comme Slimane dans OSS-117 le Caire nid d’espion : « Je me demande s’il est complètement con ou très intelligent. ».
Il existe deux manières d’aborder des thématiques dérangeantes: soit en utilisant le second degré, soit en la balançant frontalement à son auditoire de manière la plus crue possible. Il semblerait que M Conrad est choisi la seconde option. Mais, a-t’il mal agi ? A mes yeux, non. Il joue un personnage dans un clip qui dérange, car les propos de la chanson sont clairement racistes avec un appel aux meurtres. Ce clip peut être un mal pour un bien, car enfin nous avons une illustration concrète du racisme anti-blanc, chose niée par un certain nombre d’ « intellectuel.le.s » et de représentant d’association dans les médias français.
La différence entre Kamini et Conrad provient probablement d’un problème qui s’est installé en France, à savoir l’importation du conflit racialiste et racistes aux USA en France. Des individus, dont des « intellectuels », comme Madame Diallo, explique qu’il y a un racisme naturel chez les blancs qui a été institutionnalisé. D’où la naissance d’organisations ou d’événements où peuvent se réunir des non-blancs, appelé racisés, dans lesquels les blancs sont interdits, soit disant car la présence de blanc (et blanche) peuvent empêcher les individus racisés de s’exprimer. Pourtant, cette démarche a été dénoncé comme ouvertement raciste puisqu’on créé une ségrégation basée sur la couleur de peau, ce qui est démenti par les organisateurs (le fait que ce soit raciste, pas la ségrégation). Pourtant, c’est réellement du racisme car on crée une interdiction basée uniquement sur la couleur de peau, , et de plus cela sous-entend que les « racisés » sont des personnes influençables en présence des blancs (ce qui est au passage méprisant envers eux). De plus, cela sous-entend que seul l’individu blanc est maintenant devenu responsable de tous les crimes de l’humanité, et ses enfants (car bien sûr les dénonciateurs n’ont jamais réellement connu l’esclavage, la traite des noirs, la colonisation, etc.) doivent payer pour les « crimes » de leurs ancêtres car ils ont inconsciemment intégrés la logique raciste ancestrale. Bien entendu, ces personnes ne diront jamais cela. Pourtant si on étend la logique de leurs discours et la pousse à son paroxysme, on peut arriver à un discours proche de celui contenu dans la chanson de M Conrad.
Pour moi, le danger ne vient pas de M Conrad mais bel et bien de tous ses mouvements « racisés » qui amènent un discours de culpabilité à posteriori des individus blancs pour des crimes qu’ils n’ont jamais commis. Les investigateurs de ses mouvements sont dangereux car ils jouent avec une idéologie qu’ils ne maitrisent pas (ou au moins nient son application la plus extrême). Par conséquent, M Conrad est un génie en ceci qu’il a enfin permis de démontrer que oui, le racisme anti-blanc existe. Et maintenant, j’espère que les journalistes pourront dire à tout.e.s ces intellectuel.le.s qui passent leurs temps médiatiques à se plaindre des blancs comme origine du mal universel : « Allons-y ! Allons au bout de votre logique ! Pendons les blancs pour sauver les racisés de leurs oppressions! ». Et si ceci nous empêche d’avoir une affaire similaire à celle de Teldford et de Rotterham, à savoir la dissimulation par les « dirigeants » et « journalistes » locaux de la traite de blanches faite par une mafia locale pakistanaise de peur que ces « dirigeants » et « journalistes » locaux se retrouvent accusé de racisme ; alors oui, le clip de M Conrad aura bien été un mal pour un bien.